samedi 27 novembre 2010

Mes petites Princesses Disney...

... sur des packagings de poupées Disney !


Et oui, je n'ai pas seulement fait des illustrations sur Raiponce, mais j'ai eu aussi à dessiner les princesses Disney version enfants pour ces boites de poupées (un peu spéciales, hem...) que j'ai découvertes par hasard en faisant des achats de Noël , ce qui m'a bien surpris car j'avais un peu oublié que j'avais fait ce travail il y a quelques mois déjà !! ;)

NB: Je n'ai pas vu les poupées d'Ariel et d'Aurore, donc j'ignore si elles existent, et je n'ai pas eu à faire Tiana car elle n'était pas envisagée pour cette collection.

vendredi 26 novembre 2010

My Rapunzel-Tangled drawing on a Limited Edition Tee !

En plus des p'tits bouquins que j'ai illustrés sur Raiponce, d'autres petites surprises étaient également prévues en secret et voici donc un tee-shirt en édition limitée pour femmes reprenant l'un de mes dessins inédits de notre blondinette chevelue !! Excellent! ^^

In addition of the Tangled's illustrated books I've done, some more little surprises were planned in secret and here is a woman's Limited Edition Fitted Tangled Rapunzel Tee that features one of my Blondie's exclusive drawing!! Awesome! ^^

Cliquez/Click : Limited Edition Fitted Tangled Rapunzel Tee

Attention lorsque vous vous connectez car si vous n'êtes pas résident des Etats-Unis car le lien peut vous ramener au site anglais/européen du Disneystore. Pour rectifier le tir, allez sur Google et cherchez Disneystore.com (ou Disney.com) puis cherchez dans le "Store" : Rapunzel Tangled Tee Limited Edition. Celà devrait fonctionner...

Be careful when you connect because if you're not a US citizen, you might be connected to the UK/european Disneystore site. To fix that problem, go on Google and search for Disneystore.com (or Disney.com) then serach in "Store" : Rapunzel Tangled Tee Limited Edition. It should work...

mercredi 24 novembre 2010

Critique de RAIPONCE des Studios Disney


Même si j'ai vu Raiponce il y a déjà 3 semaines, je tenais à poster mes impressions sur le film en ce 24 novembre 2010, date de la sortie en salles de celui-ci aux Etats-Unis, et tiens par là même à encourager mes amis et leur souhaiter bonne chance, en espérant de tout coeur que Tangled soit un succès.

Ce n'est plus un secret pour personne : Raiponce est LE Disney que j'attendais depuis des années avec une grande ferveur et une foi inébranlable malgré tous les aléas de cette production soumise aux différents changements de direction imposés par le studio aux grandes oreilles tout autant qu'aux rumeurs persistantes reléguées sur le net face à une communauté de fans exigeants et impatients.

Ayant eu l'immense privilège de pouvoir faire quelques illustrations pour de petits livres inspirés de Raiponce (Cf mon post du 11 octobre dernier), j'avais depuis plusieurs mois à ma disposition un grand nombre de références artistiques et scenaristiques sur le film dont j'ai suivi toute l'évolution jusqu'à la délivrance de ce 50 eme long-métrage.

Il m'a donc été difficile de tenter de rassurer certaines personnes, dont certains fans les plus tenaces et fidèles à la fois, sans pouvoir distiller la moindre info. Occupant à la fois la place de "fan Disney", mais aussi d'illustrateur professionnel, j'ai malgré tout tenter au long de ces derniers mois interminables de donner un peu d'espoir et de surtout rester positif à l'orée de la sortie de Raiponce que j'ai finalement découvert finalisé dans son intégralité lors d'une projection-presse en version française et que j'ai revu depuis en relief 3D lors de l'avant-première officielle qui a lieu à Disneyland Paris il y a quelques jours, entouré des membres principaux de l'équipe du film à savoir Byron Howard et Nathan Greno, les réalisateurs, Glen Keane que l'on ne présente plus mais qui a été le superviseur de l'Animation, Claire Keane, sa fille, qui a créé les peintures que fait Raiponce dans sa tour, le célèbre Alan Menken, compositeur de nombreux films Disney qui vient d'avoir sa propre étoile sur le fameux Walk of Fame de Los Angeles, et enfin le producteur Roy Conli que je connais depuis Tarzan sur lequel j'ai travaillé il y a 12 ans déjà (sic!).

Ayant dessiné à mon humble mesure des livres dérivés du film et étant ami de Byron Howard avant que Bolt ne sorte en salles, mon ami et moi attendions avec impatience tout d'abord de revoir nos amis que nous avions quittés à Glendale en septembre 2009, après avoir visité le studio d'animation et vu toutes les recherches du film, mais aussi de célébrer Raiponce à leurs côtés, ce qui fût dignement accompli.

En effet, Disney nous a gâtés cette année, notamment avec la présence de Glen Keane sur notre sol français, célèbre créateur et animateur des personnages phares tels que Ariel, la Bête, Aladdin, Pocahontas, Tarzan et donc Raiponce, que j'ai pu suivre en coulisses partout depuis le déjeuner privé aux côtés des 2 réalisateurs de Raiponce, orchestré par la galerie Arludik que je remercie au passage, jusqu'au vernissage de l'exposition de ses oeuvres personnelles et disneyiennes abritées par la dite galerie et exposées jusqu'au 8 janvier 2011, en passant par la Masterclass mémorable,organisée avec passion par la FNAC dont j'ai pu suivre l'organisation en coulisses.

En résumé, j'ai pu faire la connaissance de Jin Kim, dessinateur de talent qui a largement contribué au design de Mère Gothel et Flynn, du truculent Alan Menken et de l'adorable Claire Keane dont l'un de ses fabuleux tableaux était exposé en exclusivité pendant la soirée privée après la première à Disneyland, mais aussi rencontrer enfin des amis restés jusqu'alors virtuels, comme Rob venu exprès des Pays-Bas et dont le rêve s'est enfin réalisé, ou encore Teddy et son ami ,tous deux visiblement adorables.

Mais après avoir eu la chance de vivre tous ces moments uniques tout au long de cette semaine intense et riches en émotions, je me dois de revenir enfin à notre blonde Raiponce.
Je passerai assez vite sur le casting vocal français qui a fait une apparition éclair avant la projection du film lors de la Première (surtout madame Adjani, heureusement dépourvue de ses lunettes de soleil, qui nous a honoré de sa présence en faisant un aller-retour presque sans s'arrêter...lol!) et dont les prestations sont convaincantes sans égaler toutefois les voix originales (mention particulière cependant pour Maeva Méline qui apporte tout son talent et sa fraîcheur à l'héroine éponyme, aussi bien dans le chant que dans le jeu d'actrice) d'autant que l'adaptation française laisse parfois à désirer (surtout pendant les dialogues et les chansons de Mère Gothel qui nécessitaient davantage d'attention).

Ainsi, Raiponce dénoue enfin sa longue chevelure dorée et magique et en exclusivité mondiale au public français au fameux Grand Rex depuis quelques jours à peine, soit une semaine avant les Etats-Unis!
Et le charme semble déjà agir avec le 10 eme meilleur démarrage en salles pour une première journée d'exploitation sur l'année 2010, alors que Raiponce ne se joue que dans UNE seule salle de cinéma en France (avant sa sortie nationale le 1er décembre prochain).

Pourtant, la tâche indue aux jeunes réalisateurs Byron Howard et Nathan Greno était à la fois ingrate et un sacré challenge symbolique pour ce 50 eme long-métrage des studios Disney, ces derniers étant mondialement connus et renommés depuis leur premier film (et conte de fées adapté) Blanche-Neige et les 7 Nains, sorti en 1937.
Malgré de nombreux films et courts-métrages réalisés depuis, le public, le marketing et la presse ne semblent retenir que leur poignée de contes de fées et quelques films devenus emblématiques. Le défi d'avoir à pondre un nouveau conte de fées tout en lui insufflant une touche de modernité innerante à notre société où les enfants grandissent aujourd'hui avec Toy Story , mais aussi les Transformers ou les poupées Bratz, se révélait donc de taille.
Pour certains, sacrifier l'Héritage légué par Disney et tomber dans la parodie initiée par un certain Shrek devenu mondialement populaire n'était tout bonnement pas envisageable, voire relevait du plus haut sacrilège et les premières bandes-annonces de Tangled (le titre du film aux USA) sur le sol américain ne présageaient justement pas du meilleur de la maison aux grandes oreilles, et pourtant !!...

Il faut bien avouer le plus objectivement possible que Tangled (Raiponce) est un film particulièrement sincère dans son approche d'insuffler un vent nouveau et actuel dans le conte des frères Grimm que d'aucun ne connait vaguement qu'à travers l'histoire floue de cette fille démesurément chevelue, cloîtrée dans une haute tour, attendant d'être délivrée par un prince charmant.
Ce qui est amusant, c'est que la presse (heureusement majoritairement agréablement surprise par ce nouveau crû Disney) semble oublier les prédécesseurs de Raiponce et de son bandit de Flynn Rider comme si les studios Disney avaient toujours été fidèles aux contes originaux qu'ils ont choisi de mettre en images et comme si les héros et héroines les ayant précédés n'étaient que de mièvres et placides princes et princesses, à l'instar de ceux véhiculés par leurs copies déambulant dans les parcs Disneyland ou figurant sur les produits dérivés, et c'est bien là qu'est le non-sens à mon avis.

Certes, Raiponce et Flynn sont développés à part quasi égale ; ils sont tous deux aussi attachants que charmants et sont en phase avec l'image que nous avons de la Femme et de l'Homme d'aujourd'hui mais c'est oublier bien trop facilement toutes les héroines nées depuis 20 ans, en particulier Mulan, Pocahontas, Esmeralda ou Kida, toutes prêtes à se battre pour leur peuple et leur indépendance, ou encore renier les personnages masculins complexes comme la Bête, Tarzan ou un Aladdin déjà voleur à l'instar de Flynn Rider.

Qu'importe au final, Raiponce est avant tout un film d'animation qui peut séduire un large public grâce à son humour toujours en finesse et justifié par le contexte scenaristique, et surtout ne tombant jamais dans la facilité ou la vulgarité auxquelles nous ont habitués certains autres films animés ces dernières années.
L'aventure (la scène du barrage digne d'un Indiana Jones), la romance (qui affleure lors du feu de camp), le drame (l'approche du dénouement digne de La Belle et la Bête), l'émotion (sublime idée de montrer le Roi et la Reine dans des scènes muettes) et même parfois un peu de poésie ( l'idée des lanternes flottantes, symbole de la princesse perdue) sont habilement mêlés dans ce conte où notre héroine pleine d'entrain profite de sa rencontre inopinée avec un bandit recherché pour s'évader enfin de sa tour où elle a toujours vécu, retenue prisonnière par une femme manipulatrice et enfin découvrir ses véritables origines.
Le thème principal du film pourrait donc se résumer à ne pas trop écouter ses parents et faire l'expérience du monde qui nous entoure par soi-même.

En ce sens, la relation mère-fille entre Raiponce et Mère Gothel est très bien retranscrite avec toute la subtilité qu'il peut y avoir entre l'amour et la haine et surtout l'aliénation parentale souvent véhiculée par des parents pervers narcissiques.
Disney réussit là à dépeindre une relation complexe car Raiponce ne manque de rien et peut autant s'instruire que s'exprimer à travers la peinture notamment, et pourtant elle est surprotégée et "consignée" à vie et les remarques ironiques de Gothel à son égard renforcent un sentiment de culpabilité parfaitement mise en scène lorsque Raiponce foule de ses pieds nus le monde extérieur pour la première fois. Cette relation toxique trouve évidemment son paroxysme dans le final en empruntant le symbole évident du miroir brisé avec une belle adresse.

Mais Raiponce soulève bien d'autres émotions et surtout s'avère être une histoire positive et fraîche grâce aux caractères d'emblée attachants des différents protagonistes et à l'humour déployé par le cheval Maximus et le caméléon Pascal (qui existe!) sans jamais tomber dans l'overdose (on peut même regretter de ne pas assez voir ce dernier, passant par toutes les couleurs, se faisant ainsi l'écho des émotions par lesquelles passe sa maîtresse...).
En plus, difficile de ne pas tomber sous le charme du ténébreux Flynn Rider, l'un des plus beaux mâles estampillés Disney qu'il nous ait été donné ou de ne pas craquer pour la blondinette Raiponce à la robe mauve comme la fleur dont elle porte le nom, naïve et pourtant rusée, aux faux-airs d'une Ariel déjà avide de découvrir le monde et qui pourrait bien surprendre les spectateurs jusqu'à la fin du film grâce à un pari audacieux de l'équipe du film...mais chut!

Ponctué par quelques mélodies signées du fameux Alan Menken et de Glenn Slater ( la Reprise de Raiponce sortant de sa tour est typiquement disneyienne et est un régal pour tout fan et la Reprise de Gothel fait froid dans le dos, surtout en VO...) et de quelques thèmes instrumentaux aux sonorités celtiques ( l'entraînante Danse du Royaume avec une Raiponce en transe!), le film ne souffre jamais de temps mort et accorde à la perfection le sentiment que nous évoluons bel et bien dans un long-métrage signé Disney, tout en avançant dans une histoire bien ficelée où les destins des deux tourtereaux se nouent progressivement avec intelligence et habileté, chose qui n'était pas aisé rappelons-le pour une production qui aura duré 2 fois moins de temps que d'ordinaire pour un film de cette envergure.

Enfin, que dire de l'aspect visuel ? Et bien il s'agit là à mes yeux du plus beau film d'animation en CGI (images de synthèses) qu'il m'ait été donné de voir depuis le Ratatouille de Pixar. Car sans tomber dans le photoréalisme mais parvenant tout de même à vraiment rendre crédible des personnages humains, réputés être les plus difficiles à animer et représenter dans le monde de l'animation, nous avons là des personnages au graphisme disneyien facilement identifiable allié à la pointe de la technologie en matière de rendus de vêtements et de cheveux, et cela tombe bien avec une princesse qui doit traîner 23 mètres de longs cheveux derrière elle !

Féru de chevelures et de mèches en tous genres depuis toujours sur des personnages animés (comme dans la réalité), je n'ai évidemment pas bouder mon plaisir de ce côté-là et j'en ai même été rassasié, plus que je ne l'aurais espéré et rien qu'à ce titre, le film vaut d'avoir été réalisé dans cette technique souvent décriée par les puristes de l'animation traditionnelle (en 2D). En parlant d'ailleurs de celle-ci, ce qui est d'autant plus formidable avec Raiponce, c'est que l'animation en reprend les fondamentaux et on se surprend ainsi à oublier pendant le film qu'il s'agit pourtant là d'images de synthèses tant l'immersion obtenue grâce aux éclairages, aux décors chaleureux fourmillant de détails et aux soins apportés à l'animation et au jeu d'"acteur" est simplement évidente.

Toutes ces qualités tant visuelles que narratives sont à leur apogée dans la scène des Lanternes qu'elles subliment et il est bien difficile de ne pas avoir les larmes aux yeux devant un spectacle aussi magique que j'aimerais personnellement voir plus souvent en animation.
Cette scène à elle-seule devrait rester dans les mémoires des enfants qui vont s'émerveiller bientôt devant cette Raiponce qui lutte pour réaliser son rêve, et en ce sens on ne peut que partager et savourer pleinement ce film qui amorce avec douceur une nouvelle ère au sein des studios Disney.

Pour vous faire une meilleure idée du film, et en faisant attention toutefois de ne pas avoir trop de révélations, vous pouvez voir quelques bandes-annonces et extraits sur le site officiel et la page Youtube de Disney France.

Raiponce est ainsi et sans conteste et le plus objectivement possible (pas facile,lol!) l'un des meilleurs Disney qu'il faut aller voir, et aura pour toujours une place très particulière dans mon coeur de par mes implications personnelles et professionnelles.

Après avoir rêvé et attendu pendant de longues années de voir ce film, je vais devoir me trouver de nouveaux rêves...tout comme Raiponce après avoir enfin réalisé son propre rêve...
Heureusement, je n'en manque pas! ^^