Camille Claudel, une femme, une artiste...

Tel est le nom donné à la rétrospective inaugurée lundi dernier au Musée Rodin à Paris et qui sera exposée jusqu'au 20 juillet 2008.
J'ai eu la chance, grâce à Jean-Baptiste (merciiii !!!)de pouvoir assister avec Boulu et 2 de ses amies-collègues au vernissage,mais n'imaginez pas une soirée avec plein de petits fours car j'en ai pas vu l'ombre d'une miette,mais peut-être avaient-ils été engloutis pendant les 2 heures où nous avons dû faire la queue avant de pouvoir découvrir les oeuvres de cette sculptrice talentueuse,davantage connue pour avoir été l'élève de Rodin (et son amante)ou pour sa folie incarnée à l'écran notamment par Isabelle Adjani ("je ne suis pas folle vous savez...") et qui l'avait conduite à être internée à l'asile...
Ici, au musée Rodin, on focalise davantage son attention sur son oeuvre si tardivement reconnue. Des bustes dont on dirait des dessins en volumes, aux sculptures en bronze ou encore en marbre présentant tantôt des figures romantiques ou terrifiantes déclinées dans plusieurs matières ou tailles, Camille Claudel offre un travail à la fois perfectionniste mais aussi obsessionnel.
Certains se focaliseront davantage sur cette pièce affichant une certaine vision d'horreur à travers Clotho, la benjamine des Parques, sculptée dans un plâtre et découvrant un côté sombre et brut à l'artiste qui contraste avec le reste de l'exposition.
Je préfère pour ma part la grâce presque lyrique des différentes versions de "la Valse" (superbe en marbre), ou bien encore "la Petite Châtelaine, cheveux tout à jour" et la dynamique du mouvement qu'on retrouve dans "la Vague ou les Baigneuses"...
Un peu de culture ne fait donc vraiment pas de mal!! ;)